Le « Burn-out » des vacances !

burn out1Les vacances !! Enfin, on va se poser !…

Quelle joie d’accueillir dans la maison de vacances, ce tout premier petit fils de 4 mois. Tout est prêt : table à langer, coton, chauffage réparé, on va prendre le temps de pouponner…

Quelle joie des prendre des nouvelles du second petit enfant, né il y a 15 jours. Coup de fil pour partager à distance l’éveil de cette nouvelle petite fille, prendre soin de la toute jeune maman.

Quelle joie d’accueillir sa fille partie étudier loin ! Revenue reprendre des forces, se faire dorloter. Que de questions à lui poser sur cette nouvelle vie, sur ses études !

Quelle joie d’avoir des nouvelles de l’autre étudiante restée à la maison à travailler ses partiels. Expliquer la machine, se soucier de son rythme de vie en notre absence… 😉

Quelle joie de prendre du temps avec la petite dernière, se soucier de ses soucis de jeune fatigue de noeladolescente, la pousser à travailler (moins joyeux !)

Quelle joie d’entourer cette mère veuve, si courageuse, essayer d’être ensemble le plus possible quand on se revoit.

Quelle joie de papoter avec sa sœur qu’on retrouve, de partager, de se confier …

Quelle joie de s’échapper une petite heure avec son mari, discuter entre les rayons des supermarchés …

Quelle joie de s’écrouler le soir dans son lit en espérant avoir donné à chacun toutes les preuves d’amour qu’on voudrait qu’ils ou elles trouvent dans nos attentions, notre écoute, notre présence ! (On s’occupera de notre couple un peu plus tard !!)

Quelle joie ?

Oui bien sûr ! parce que ces relations nous nourrissent, nous font du bien, mais attention aussi qu’elles ne nous usent pas.
Être la grand-mère, la mère, la belle-mère, la fille, la sœur, l’épouse parfaite n’est peut-être pas ce que l’on nous demanfemme-bien-habillée-fatiguée-s-asseyant-et-dormant-sur-le-sofa-35023316de, ce que l’on attend de nous !

N’en faisons pas trop car la mère de famille est tout aussi menacée par le burn-out que la cadre d’entreprise. D’ailleurs dans les années 1970, on réservait l’expression aux employés du domaine de la relation d’aide, très engagés émotivement dans leur travail !…

Soyons prudentes ! Ce désir de perfection côtoie souvent celui inhérent à chaque être humain d’être aimé : Alors, réfléchissons, et faisons-nous aimer sans tomber dans l’épuisement !

Claire Deprey — Conseil conjugal et familial — Toulouse — 06 62 50 74 32

Florence Peltier

Florence Peltier, Conseil conjugal et familial Praticien expert en psychologie positive Praticien Approche neurocognitive et comportementale Formation en relations humaines

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