Séparé(e), seul(e), ose la vie !

C’est le temps des cadeaux ! Et je voudrais vous en faire un à vous.
À vous qui me faites confiance en venant me voir, à vous que je ne connais pas et qui êtes en souffrance.

Ce cadeau, je l’ai trouvé à travers  les couples ou personnes que j’accompagne, mais aussi dans un livre, dont cet article est largement inspiré : « Ose la vie nouvelle » de Simone Pacot. Ce livre traite du travail spirituel et psychologique qui restaure l’être en profondeur.

J’y ai trouvé un appel pour toutes les personnes séparées et seules à : oser la vie !

L’être humain a le droit et le devoir d’être heureux ! Pour y arriver après une rupture, un deuil ou une solitude, il faut que naisse le désir d’être heureux. Cela mobilise un grand élan vital parfois difficile à trouver ou retrouver…

Malgré sa souffrance l’Homme est invité à faire quelque chose de ce qui lui est arrivé, il est appelé à créer de la vie.

Malgré sa souffrance, il est important et salvateur qu’il ne s’immobilise pas dans la lourdeur du passé.

Pour cela plusieurs étapes sont nécessaires :

Tout d’abord, reconnaître la blessure subie en allant à la rencontre de ses émotions. Les nommer et les apaiser. Les émotions non apaisées (souffrance, violence, révolte et haine) constituent un obstacle majeur à l’acte de renoncement d’une histoire, d’une relation. Car oui, il faut pouvoir renoncer pour ne pas entretenir en soi une revendication farouche.

Accepter ses émotions négatives qui  confrontent à la réalité, à leur douleur. Aussi, c’est un passage de vérité. Consentir à la réalité de ce qui est à vivre, de ce qui arrive.

Accepter la vulnérabilité et l’impact que cela a eu dans la relation. Prendre conscience ainsi de sa part de responsabilité.

Libérer la plainte, la manifester. Bien différent de la lamentation. Se donner le droit d’être vulnérable.

Accepter d’être consolé, car la consolation adoucie pacifie.

Puis sortir de la plainte : sortir du reproche, de la critique, ne pas se mettre dans un rôle de victime. Cependant, cette plainte ne peut prendre fin que si une issue semble possible.

« Se repentir » (voilà un mot qui fait mal ! …). Or la repentance a pour fondement un trajet de vérité. On éclaire la réalité de ce qui s’est passé et la façon dont on l’a vécue.

Cette repentance peut nous aider à renoncer, renoncer à la famille que nous avions rêvé de construire, renoncer à être aimée comme nous le souhaitons, etc.
Il s’agit alors de commencer un travail de deuil. Dans ce travail « Il y a un commencement : la souffrance de la perte et il y a une fin : l’adhésion à la réalité, le retour possible à la vie qui se remet en route après le choc, la possibilité de créer du nouveau ». (S.Pacot)

 Plusieurs étapes dans ce travail de deuil : sidération, refus, déni, colère et révolte, marchandage, dépression,  acceptation.

Il se peut que nous ne vivions que quelques étapes du deuil.

Pour tout cela bien sûr, un maitre mot : le temps !

Certains en fonction de leur tempérament se « guériront » plus vite que d’autres…

Chacun son rythme, il est important aussi de ne pas rester trop seul, même si le travail n’appartient qu’à la personne en chemin.

« Ose la vie nouvelle », nous propose Simone Pacot ! C’est vraiment tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année à venir.

Claire Deprey – Conseil conjugal et familial – www.claire-deprey.com – 0662507432

Toulouse/Limoux

 

 

 

claire deprey

Claire Deprey. Conseillère conjugale et familiale, installée à Toulouse. Formée au Cler Amour et Famille - Affiliée à l'ANCCEF- Sensibilisée à l'approche de l'imago thérapie Exerce en cabinet privé : couples en difficultés, personnes seules, familles. Entretiens telephoniques - Skype Obtention d'un DU sur les difficultés psychopathologiques et éducatives des adolescents : Relation d'aide auprès d'adolescents et de leur famille. Animatrice de groupe d'analyse de pratique professionnelle auprès de professeurs de lycée. Conférencière l'autorité, l'éducation affective relationnelle et sexuelle, les émotion, la confiance etc...

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